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  La vérité est dans votre assiette !

Les chroniques de la tante Jeanne

Tous les jours, en nous nourrissant, nous alimentons un système de consommation, et de valeurs...humaines ? Vous plait-il ?

Sur notre planète, la moitié de la population meurt de faim, manque de tout; et l'autre moitié est malade de trop de nourriture trop riche...

Les Omnivores du futur? Des mâcheurs de sandwichs mous et tièdes (mastiquer c'est trop fatiguant ), aussitôt noyés par des litres de boissons gazeuses forcément sucrées.
Chers Toxico des bonbons, Technos-défenseurs du micro-onde, Pourfendeurs de cellophane et de boîtes de conserves, " Supers Cuistos " du déjà presque-prêt, et j'en passe... êtes-vous sérieusement l'avenir de l'humanité?

Au total, des millions d'individus, las, dépressifs ou malades. Certains sont prêts à tout pour ne pas faire ce que la société attend d'eux. Quelque chose cloche pour la plupart des habitants de la planète, mais par manque d'énergie, de moyens ou de santé, ils regardent leur vie passer, rêvant, inconscients, cherchant en vain une solution.

En réfléchissant un peu , on s'aperçoit que :Notre corps est notre premier outil.

Il sert à nous garder en vie, à la perpétrer, A transformer les énergies : du soleil (photosynthèse faite uniquement par les plantes, d'où leur pouvoir vitalisant et la nécessité d'en manger ), de l'eau ( sels minéraux), de la terre (vitamines, oligo-éléments), de la vie (protides, glucides-sucres, lipides-graisse) en notre énergie.

Ces transformations s'appellent le métabolisme. Et, comme dans n'importe quel moteur, les performances et la longévité dépendent de la qualité des composants.

Les 3 "fléaux alimentaires" du XXe siècle sont la surconsommation 1/ de sucre - 2/ d'aliments raffinés - 3/ de protéines animales

1.Le sucre blanc raffiné
est le problème majeur : les bonbons, pâtisseries, limonades sucrées et " gâteries " en tout genre sont traditionnellement considérés comme les seuls desserts possible, voire comme des récompenses pour encourager les enfants. Or ils sont dans leur grande majorité, constitués à base de sucre blanc raffiné , considéré par certains comme un poison. Les européens, parce qu'ils sont adaptés au climat, sont naturellement carnivores et céréaliens (mangeurs de céréales); contrairement aux habitants des pays chauds consommant moins de viande et plus de fruits; ils n'ont donc aucun besoin d'un apport supplémentaire de sucre ; les hydrates de carbone qu'ils trouvent dans les céréales et les graines étant métabolisées en glucides (sucre)par l'organisme .

Le sucre blanc est un aliment concentré, artificiel, ne contenant aucun minéraux, aucune protéine, aucune graisse, aucune vitamine. Il constitue un facteur de déminéralisation et de décalcification pour l'organisme.

Pour l'assimiler, notre corps est obligé de puiser dans ses réserves de minéraux et de vitamines; le sucre blanc nourrit seulement des êtres microscopiques nuisibles (tels que bacilles tuberculeux ou aneurines qui attaques les intestins)et attire les microbes, comme il attire les insectes.

Rappelons-le, notre attirance naturelle vis à vis du sucre, nous vient directement de nos ancêtres les primates, grands amateurs de fruits plutôt que de viande et de chasse ( vous voyez, c'est génétique encore une fois ). L'énergie que nous recherchons dans les sucreries est un leurre, elle ne s'y trouve pas, bien au contraire ! ! ! Elle est dans les sucres lents, céréales ,pain, pâtes, riz, chanvre -hé oui !-, etc. ; et légumineuses.(lentille, pois). Ceux-ci, conseillés par un nombre croissant de médecins pour rééquilibrer l'alimentation, en raison de leur richesse en vitamine A et C et en fibres, sont également conseillés dans le cadre de la prévention du cancer et des maladies cardio-vasculaires ;...à condition toutefois d'être complets et non raffinés !

2. Raffiné, c'est quoi ?
Cela signifie traité chimiquement et industriellement: Farine blanche, pain blanc, riz blanc ne doivent leur couleur qu'a des manipulations industrielles de raffinage des céréales qui enlèvent jusqu'à 50% de leurs constituants, revendus et utilisés dans d'autres secteurs d'économie : aliments pour animaux, industrie pharmaceutique, etc..

L'alimentation industrielle, fait non seulement disparaître de nombreuses variétés de céréales , mais celles qui restent sont raffinées. Autrement dit, ces produits n'ont vraiment plus grande valeur nutritive, contrairement à ceux consommés par nos ancêtres et ne peuvent plus constituer une base alimentaire solide.

Pour que les aliments conservent pleinement leur richesses nutritive, ils doivent être complets, c.a.d non traités chimiquement et garder leur membrane protectrice (une des partie les plus nourrissante) .

Pour être une réelle source de santé, il faut aussi qu'ils aient été cultivés selon les principes de l'agriculture biologique, c'est à dire cultivés et transformés - d'une manière différente à celle pratiquée dans l'agriculture industrielle et l'industrie alimentaire. Les produits portant l'étiquette " issus de cultures biologiques " n'ont jamais été en contact avec un produit chimique de synthèse : ni engrais, ni insecticide, ni herbicide, ni conservant, ni stabilisant, ni colorant, etc.

Quant au surcoût des aliments " biologiques " c'est un faux problème. Ils sont tellement plus " riches " que leurs homologues raffinés, plus nourrissants, ils sont la base de notre santé et par conséquent de nos qualités de vie. En améliorant la résistance physique de l 'organisme, on diminue le budget consacré aux honoraires médicaux et aux médicaments...sans parler des journées gagnées sur la maladie, la fatigue ou les baisses d'énergie dues à une alimentation trop lourde à digérer et insuffisamment nourrissante..

3. La surconsommation de protéines animales : L'homme a besoin de protéines pour vivre,( 1gr par kilo/poids). Les protéines, rappelons-le brièvement, sont un assemblage de molécules élémentaires, que l'on appelle " acides aminés ". Il en existe 20 au total, dont 8 essentiels, qui ne peuvent pas être synthétisés par l'homme. Il faut donc les trouver dans l'alimentation et - en pratique - c'est dans la viande que nous allons les chercher. Le " hic ", c'est que la viande nous fournit aussi des toxines, purines, cholestérol, graisse et résidus divers qui encrassent l'ensemble des organes. La digestion de la viande, très difficile ( n'oublions pas que c'est du cadavre), fatigue l'organisme. Alors que ces protéines se trouvent dans de nombreux produits végétaux.

On peut donc très bien, sans changer fondamentalement ses menus, diminuer sa ration de viande et consommer plus de protéines végétales. C'est le bon moyen de rééquilibrer peu à peu son alimentation.

Manger naturel

C'est avant tout un plaisir : Celui de retrouver le goût véritable d'aliments cultivés sans traitement et préparés sans additif chimique ! C'est le plaisir de faire des expériences gastronomiques nouvelles en redécouvrant des saveurs oubliées ; le millet, le sarrasin, le sétan , le chanvre etc., ne sont que quelques uns des précieux aliments au goût savoureux qui peuvent enrichir vos menus. Les céréales complètes contrairement aux céréales raffinées, ne font pas grossir. Grâce à l'équilibre naturel de leur composition, elles procurent à chacun le poids idéal selon sa constitution.

C'est un acte écologique : L'Agriculture biologique répond à un principe simple : les végétaux dont nous nous nourrissons sont des êtres vivants, puisant leur nourriture dans l'air, et surtout dans le sol . Il importe donc de les maintenir en bonne santé et pour cela ,de les nourrir correctement.

L'industrie agro-alimentaire n'a pour sa part qu'une vision à court terme : le rendement. Par l'usage de traitements chimiques, les terres perdent leur fertilité et les plantes sont affaiblies, plus souvent malades, moins riches en éléments nutritifs et, par contre, porteuses de produits toxiques.( L'impact de ceux-ci à long terme, se révèle chaque jour au travers d'allergies, pathologie croissante dans les pays industrialisés.)

Autre conséquence de l'agriculture industrielle : la plupart des blés modernes sont " stériles ", c'est à dire que leurs grains ne contiennent plus les élément nécessaires à donner naissance à de nouvelles plantes et qu'il faut donc, chaque année, avoir recours à de nouvelles souches. Par ailleurs, les techniques de clonage, en permettant la multiplication en très grand nombre de plants génétiquement identiques, créent des champs dénués de toute diversité biologique et donc extrêmement vulnérables en cas de contact avec une maladie.

Préserver ou restaurer la biodiversité des espèces, c'est en effet contribuer à sauver l'extrême richesse que représente la grande variété des formes de vie qui existent sur la terre, variété qui, on le sait aujourd'hui, est indispensable, car seule la diversité des espèces garantit la sauvegarde de la vie . Notons les travaux de l'ingénieur Aubert (confirmé par bien d'autres études), qui a constaté une correspondance alarmante entre l'emploi croissant d'engrais chimiques en agriculture et l'appauvrissement des récoltes en acides aminés (ainsi qu'en minéraux-oligoéléments ).

C'est un acte conscient et responsable : Cela permettrait aussi de rééquilibrer la répartition des ressources mondiales : La production de ces protéines animales a généré un véritable séisme dans les ressources de la planète:

Dans les pays d'Amérique Latine on nourrit le bétail de grains de maïs, afin de produire la viande des hamburgers pour les Fast food. Le bétail consomme 10 fois plus de grain et de soja que les humains ; il faut gaspiller sept protéines de céréales pour produire une seule protéine de viande et dix calories de céréales pour une de viande ! Cela donne un gaspillage de 124 millions de tonnes par an, d'une valeur de 200 milliards de dollars. 5 hectares de soja nourrissent 60 personnes, donnés au bétail ils nourrissent 2 personnes .

La plupart des pays pauvres cultivent quelques variétés limitées, aussitôt revendues à de grande multinationales agro-alimentaires qui font la loi du marché, et confisquent l'autonomie des populations. On pourrait aussi parler des maladies liées à la culture d'une grande marque de bananes, des terres brûlés par les engrais, etc. Sur les méthodes industrielles, il y a tellement de choses aberrantes ( voir immondes ) ; une encyclopédie n'y suffirait pas !

Et maintenant si vous passez à table, n'oubliez pas d'ouvrir les yeux du dehors et du dedans, vous verrez que toutes les réalités, personnelles ou mondiales ; passent très certainement par votre assiette.

Tantine 16/06/97

(12 ans déja, rien n'a changé, cette actualité reste plus qu'actuelle ... 06/12/2009)

Source : Universalis - Lima Petit guide de la cuisine saine- Ohsawa la Philosophie de la médecine d'Extrême-Orient - Web anti Mc Donald - Valdivia France.